Les roses de la vie

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Référence de l'article: 2-7242-9091-7

LES ROSES DE LA VIE - Roman

Couverture rigide
Tranche de tête légèrement jaunie
Occasion bon état général, manque la jaquette

Auteur: MERLE Robert
Editeur: Fallois - France-Loisirs
Collection: Fortune de France
Parution: 1995
Nombre de pages: 501
Dimensions: 20.7 x 13.5 x 3.4
ISBN: 2-7242-9091-7

A'steure je suis roi , s'écria Louis XIII quand Concini, sur le pont dormant du Louvre, tomba sous les balles des conjurés. Il l'était en effet, puisque l'usurpateur était mort et la régente, reine mère dominatrice, serrée au château de Blois.
Le jeune Pierre-Emmanuel de Siorac, narrateur témoin de ces Mémoires, a participé au complot et Louis XIII l'en récompense en faisant revivre pour lui le comté d'Orbieu. Le contraste est grand entre la vie de Cour, brillante et oisive, et celle des laboureurs du plat pays qui, écrasé d'impôts, survivent comme ils peuvent. Fidèle à la tradition périgourdine de ses ancêtres, le nouveau comte, dès que le roi lui consent un congé, court retrouver Orbieu. Il s'efforce d'être bon ménager de son domaine et, pour les mieux comprendre, apprend la parladure de ses manants.
Pour l'enfant roi, qui n'est plus un enfant, les difficultés commencent : Luynes, le favori, est lâche et sans talent ; la reine mère, aidée par les Grands, prend les armes contre lui ; les huguenots s'agitent et aspirent à se rendre indépendants. Le roi doit pouvoir de prime à son premier devoir : Parfaire son mariage avec Anne d'Autriche : chemin qui, dès qu'il s'y est enfin engagé, lui apporte à la fois des roses et des épines.
Louis XIII, roi soldat comme son père, et comme lui prompt et résolu, écrase les rébellions maternelles et tient tête aux huguenots, mais ne maîtrise pas aussi bien la politique du royaume conduite par des ministres qui font mieux leurs affaires que celles de la France.
Cependant le cardinal de Richelieu s'avance à petits pas et rôde autour du pouvoir sans réussir à y entrer, tant son génie fait peur, et d'abord au roi même qui craint d'être dominé. Il finit toutefois par admettre le cardinal en son Conseil mais à une place encore modeste. Rien ne permet alors de prévoir si, ayant l'un et l'autre tant à coeur le bien du royaume, le sceptre et la pourpre réussiront à s'entendre.